Embarquez avec Isabeau et Cédric de l’Enduro Collective au pays du soleil levant pour le 1er Workshop RACER hors Europe.

Cédric – Responsable Racer vélo

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Lorsque que nous avons commencé à évoquer le Japon comme possible destination pour le 1er Workshop RACER nous ne nous sommes pas fait prier pour monter le projet amené par Olivier Balma, le responsable du développement de RACER sur toute la région Asie. 

Le Japon, cette destination qui évoque quelque chose pour chacun de nous. Je crois que je ne connais personne qui n’a pas rêvé découvrir ce pays magnifique, presque mystique. Que ce soit pour sa capitale Tokyo, ses neiges uniques ou comme ce fut le cas pour nous, d’une façon plus confidentielle, en allant à la rencontre des rideurs Japonais de VTT. 

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C’est accompagné de Isabeau Courdurier, fraichement couronnée d’un titre mondial en EWS, de nos guides locaux, les Japonais Kanao et Hiro de la société K.E.M Japan et Ruyta notre cameraman, que nous nous sommes rendus sur différents spots du pays, et pas des moindres. En effet après quelques heures de route à travers le pays, nous arrivons dans la station de ski de Hayakuba / Iwataké toute proche de la célèbre station de Nagano. C’est là-bas que nous allons organiser notre workshop et que nous allons participer par la même occasion à une course d’enduro nationale, une Enduro National Séries organisée par la structure du même nom. ENS 

C’est devant 60 amateurs et professionnels passionnés de VTT que nous avons ainsi pu parler et faire découvrir la marque RACER. Et quel accueil ! Vraiment content d’avoir pu échanger sur une passion commune mais avec une culture tellement éloignée de la nôtre. Le lendemain notre prendrons le départ de la course avec pas moins de 150 participants avant d’enchainer sur un ride tous ensemble après la compétition. Une très belle expérience, de belles rencontres le tout dans une très belle station habituellement gavée de neige. Station qui aura vu passer du monde en peu de temps. Entre notre venu, mais aussi le SC Syndicate et surtout Brendon Semenuk pour sa dernière vidéo ‘’Light Speed’ (comme le nom de notre gant ;-), ça donne une idée de l’importance et de l’essor de ce pays pour la pratique et le marché du cycle. 

Après ces 3 jours passés là-bas, nous nous sommes ensuite dirigés sur Fujiten, au pied du Mont Fuji. Une autre station qui possède elle aussi un bikepark, et quel bikepark ! un télésiège unique qui vous monte au départ de pas moins de 5 trails tous plus funs les uns que les autres, le tout sur une terre noire volcanique avec vue sur le Fuji (quand celui-ci n’est pas caché sous un épais brouillard). C’est sur ces trails que nous avons filmé une partie de la vidéo qui accompagne cet article. Comme vous pourrez le voir, c’est la folie à rouler ! 

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Hélas la météo un peu capricieuse ne nous offrira qu’une journée sur ce spot. Nous décidons donc de rendre visite aux personnes du bikepark naissant de Odawara, à seulement 1h30 de Tokyo. Petit ride avec les locaux et nous voilà déjà repartis pour notre destination finale : Tokyo. Mais avec une petite halte par les plages Japonaises célèbres pour leurs belles vagues et un niveau de surf à faire rougir les meilleures nations.

 

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C’est donc pour une durée de deux jours sur Tokyo, que nous fissions notre trip au pays du Soleil Levant entre visite de magasins de vélo et autres concepts stores.  Bien sur nous en avons aussi profité pour manger des bizarreries locales comme de la méduse mais aussi et surtout des plats succulents ! le tout entrecoupé de visites enrichissantes dans des endroit de la ville vraiment magnifiques comme par exemple la visite temple Senso Ji ou le marché local.   

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Je tenais à remercier toutes les personnes ayant permis ce voyage exceptionnel, à commencer par nos accompagnateurs, Hiroshi, Kanao et Ryuta pour nous avoir trainé de partout malgré la fatigue, le tout dans une humeur vraiment sympas ! Olivier pour nous avoir aidé dans la mise en place de ce triptoute l’équipe de KEM pour leur aide logistique mais aussi les organisateurs des ENS Japan et toutes les personnes rencontrées. Leur accueil et leur culture ne sont pas une légende, une vraie leçon de vie et je tenais à les en remercier. 

 

Arigatō, sayōnara

Cédric

      Isabeau – Athlète Racer EWS

 

Le Japon, à la simple évocation de ce pays, des images apparaissent : cerisiers en fleurs, mont Fuji, temples mais aussi mangas et l’incontournable Tokyo. Mais quand on évoque le vélo au Japon, difficile d’imaginer à quoi peuvent bien ressembler les trails et les riders. Il est vrai que le Japon connait un réel engouement l’hiver pour le snowboard et le ski mais il est encore difficile de se le représenter l’été à vélo.  

Isabeau partage avec nous 5 choses qu’elle a retenus :

 

1)    Du vélo dans les bikeparks tu feras : il faut savoir qu’au Japon le vélo se pratique dans des lieux balisés et entretenus pas des équipes. On vous emmène au travers de cette vidéo dans l’un des meilleurs bikepark du Japon, Fujiten. Beaucoup de Japonais viennent rouler quelles que soient les conditions. Le vélo est un moyen de relâcher la pression et de se faire plaisir. J’ai rarement vu autant de personnes sourirent en descendant les pistes.

 

       2)    Le respect tu apprendras : le Japon, terre de respect et de bienveillance. On ne va pas vous le cacher en bonne française je suis une pipelette et je suis surtout très curieuse. J’ai donc bombardé notre guide de questions en tout genre sur le pays, sa culture et ses habitants. A l’inverse les Japonais sont plutôt réservés, voir pudique. Il ne pose pas de question personnelle par respect et chaque geste en est imprégné. Le simple fait de vous tendre une carte bleue est fait à deux mains la tête inclinée. Donc sur les pistes de vélo, idem le respect est total

 

 3)     La nourriture tu apprécieras : la nourriture y est saine mais vous rencontrerez également des aliments un peu moins recommandés. Le Japon est réputé pour sa gastronomie. Si vous vous y rendez dans le cadre du sport vous serez ravi de découvrir le traditionnel petit déjeuner japonais : un assortiment de protéines, légumes à vous faire fondre les papilles. En revanche ayez l’estomac bien accroché et gardez l’esprit ouvert lorsque à la carte vous découvrirez du carpaccio de cheval, de la méduse ou bien du wasabi au poulet. 

      4)   La boue japonaise tu dompteras (ou du moins tu essaieras) : pour nos premiers tours de roues au Japon nous avons pris la destination de Iwatake Hakuba où se déroulait une manche du championnat Japonais d’enduro. Il faut savoir qu’à certaine période de l’année la météo se montre capricieuse. Mais qu’à cela ne tienne, la pluie ne nous a pas arrêtés. Première piste, première chute et s’en suivra une journée de glissade digne d’un balai de loutres… Les pistes d’Iwatake resteront (et pour un moment) les plus glissantes que je n’ai jamais roulées

 

   5)   Au péril de ta vie, les animaux sauvages tu découvriras : ok, peut-être pas au péril de ma vie. Mais j’ai une peur panique des araignées… Et au bikepark de Odawara mieux vaut être psychologiquement préparé à ce qui vous attend. Des araignées par centaines et des toiles immenses. Elles sont inoffensives (bien heureusement) mais restent tout de même très impressionnantes. Je ne me suis donc pas dévouée pour ouvrir la première piste et je ne remercierai jamais assez notre guide Japonais pour avoir pris toutes ces toiles à ma place ! Mais ne vous inquiétez pas on rencontre tout un tas d’autres animaux fascinants tel que le chien mascotte du bikepark, un shibu. Nous avons aussi rencontré une espèce très rare jaune et noire… Une rencontre électrique.

Kanao – Japanese rider & local guide

Rouler avec Isabeau et Cédric qui sont de très bons riders était une super expérience pour moi ! J’ai adoré observer leur comportement sur le vélo et leur façon de rouler, ça m’a permis d’en tirer certains enseignements.

Pendant leur trip nous avons participé à une coupe nationale d’enduro à Iwatake. C’était une excellente journée et j’étais ravi de monter sur la première marche dans la catégorie B. Les pistes étaient très glissantes et j’ai trouvé ça amusant quand Isabeau a dit qu’elle trouvait que c’était les trails les plus glissants qu’elle ait jamais roulé.

 

Nous avons ensuite pris la direction de Fujiten où nous avons enchainé les runs et tourné une vidéo. C’était une super expérience pour moi malgré les conditions dantesques. Un typhon proche avait apporté son lot de pluie et de vent.

 

C’était une semaine assez éprouvante physiquement car nous étions sur le vélo tous les jours mais c’était de la bonne fatigue ! Et nous avions toujours un bon repas Japonais pour nous requinquer en fin de journée. Isabeau et Cédric sont de sérieux bosseurs et j’ai adoré travailler avec eux.

RuytaFilmmaker

 

C’est une expérience incroyable pour moi d’avoir eu la chance de filmer avec Isabeau et Cédric. Nous avons rarement l’opportunité de filmer du vélo et c’est un exercice qui demande un peu d’adaptation.

 

Cédric m’a apporté d’excellents conseils et j’ai apprécié approcher cette vidéo sous un nouvel angle. J’aimerai à l’avenir filmer davantage de VTT et mettre en application les enseignements que j’en ai tiré. C’était une première pour moi et il y a des moments qui m’ont marqué. J’ai adoré shooter les enchainements de virages mais malheureusement nous n’avons pas pu avoir de vu sur le Mont Fuji, c’est mon seul regret.

 

Je retiendrai de ce séjour la façon de travailler d’Isabeau et Cédric. Ils sont exigeants mais très humains. Ils m’ont guidé et accompagné pour que je puisse comprendre comment filmer du VTT. A la fin du séjour, j’étais content de ma progression et ils m’ont donné confiance en moi.

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